Le pardon est un acte aux vertus thérapeutiques et libératrices.
Savons-nous pardonner ?
Comment pardonner ? Qui pardonner ?
Certains ont davantage de prédispositions à comprendre ce qui peut motiver un acte répréhensible et à passer un coup d’éponge sur l’ardoise. D’autres vont entretenir la rancœur et le désir de vengeance plus longtemps, parfois même des années et des années après l’événement qui les a marqué.
Bien sûr, il faut comprendre la réaction émotionnelle de celui qui a vécu un traumatisme important et qui n’est pas prêt à pardonner à son “bourreau” et à cet instant, ne l’envisage même pas une seule seconde.
Cependant, certains témoignages révèlent que c’est possible et ce, même dans des cas extrêmes. Une jeune femme a été abusée par son grand-père à maintes reprises. Après plusieurs dépressions est venue une certaine compréhension…puis un réel pardon vis à vis de son grand-père et elle témoigne que c’est à ce moment là qu’elle s’est sentie libérée et qu’elle a pu revivre. Elle s’est offert ce pardon !
Dans beaucoup de religions, une place importante est accordée au pardon…dans l’acte de se confesser par exemple….ou bien la fête du Yom Kippour. Mais ce qui reste essentiel à mon avis, c’est que cela soit sincère. Le temps fait son œuvre. C’est un acte du coeur. Ce n’est pas toujours évident…la tête peut le vouloir et le coeur avoir besoin de temps…
J’ai reçu une jeune femme. 10 ans après la séparation d’avec son mari, elle lui en veut toujours énormément et entretient des pensées de haine à son égard. Ses enfants en pâtissent et elle-même aussi puisqu’il faut bien voir que la haine que l’on nourrit vis à vis de quelqu’un pollue le corps de celui ou celle qui la maintient en soi. C’est déjà à soi-même que l’on fait du mal lorsque l’on garde trop longtemps des pensées de rancune vis-à-vis de quelqu’un ou d’une situation.
Je lui ai proposé de lâcher sa colère…elle m’a rétorquée qu’en effet, son ex-mari avait subi des violences enfant et que c’était un schéma qu’il reproduisait. Le fait de mentionner cela l’a rendue plus sereine. Elle a commencé à pardonner.
Parfois c’est à soi-même que l’on n’arrive pas à pardonner. “J’aurais dû, je n’aurais pas dû”, “j’aurais pu”… Energie négative ressassée. Entretenir auto-sabotage et culpabilité fait du mal. Nous sommes parfois encore plus durs et intransigeants avec nous-mêmes qu’avec les autres.
Les conséquences de l’absence de pardon
Une femme d’un certain âge est venue me voir. Elle se rendait littéralement malade parce que l’une de ses filles lui faisait beaucoup de reproches sur l’éducation qu’elle lui avait donnée. Le mari de cette femme était malade et elle avait tant à faire que ce n’était pas évident du tout pour elle d’accorder un 100% d’attention à chacun de ses enfants. Bien sûr, je ne doute pas un seul instant que cette fille ait souffert dans son ressenti d’un manque affectif de la part de sa maman. Que faire par rapport à un ressenti ? Un ressenti est toujours juste pour celui qui le ressent ! Mais à entendre cette mère qui a réellement fait ce qu’elle a pu, il y a un constat tout autant évident : personne n’a raison ni tort mais à quoi est-ce que cela sert de continuer à générer de tels sentiments ? Combien regrettent de n’avoir pas pardonné à un être lorsqu’il était encore ici-bas ?
Se pardonner, c’est aussi accepter d’être un apprenti de la vie et de faire de son mieux. Chaque journée comporte son lot d’opportunités de donner le meilleur de soi. Chaque jour, un soleil nouveau se lève. Mais pour apprendre, nous devons parfois faire des pas de “travers”.
Se remettre à zéro, repartir sur de nouvelles bases et faire de son mieux. Apprendre à ne plus s’en vouloir pour les erreurs du passé. Devenir plus responsable plutôt que de se sentir éternellement coupable.
Les bénéfices du pardon
Lorsque l’on pardonne à quelqu’un ou que l’on se pardonne à soi-même, un véritable soulagement se produit et avec lui, un élan d’une joie nouvelle. Cela fait place à de tellement plus belles énergies ! Cela vaut le coup de méditer sur l’importance du Pardon et de s’évertuer à faire la paix avec les autres et avec soi-même.
Selon moi, c’est une étape clé. Elle permet de se réouvrir au nouveau. Tant que le cœur reste encombré par des sentiments de rancune, de culpabilité, de jalousie et de déceptions…, l’être s’en ressent et il aura le réflexe inconscient de se saboter, de ne pas accepter de vivre une autre étape de son cheminement. Il se privera immanquablement de ses talents. Il se coupera en partie du bonheur. Par auto punition inconsciente.
Je vous invite à travailler ces pardons. Vous pouvez vous aider de ces Méditations avec les Anges, qui sauront vous mettre sur des vibrations plus hautes et réouvrir votre coeur.
Très belle philosophie, je pense aussi en cette sous couche même si pour certains la couche est très épaisse au point d’être dominante. L’homme n’est pas mauvais, il le devient…