Lorsqu’on parle de troubles alimentaires, on pense essentiellement à l’anorexie et la boulimie qui touchent de très nombreuses personnes actuellement, principalement des femmes mais des hommes en nombre croissant également. Le culte du corps entretenu par certains médias n’y est pas étranger. C’est fort regrettable.
Il me semble que rares sont les personnes qui aient un rapport parfaitement sain à la nourriture. Tellement de choses se jouent dans ce rapport à l’alimentation, dans cet acte de se nourrir.
Se ruer sur le chocolat suite à des contrariétés, avaler son repas à toute vitesse, s’imposer régime sur régime sans jamais parvenir à aimer son corps pour ce qu’il est, se priver, manger pour compenser un vide…
Nos comportements alimentaires nous ont été transmis lorsque nous étions enfants. Comment la maman donnait-elle le sein ou le biberon à son bébé ? Comment s’est passé le sevrage ? Quel était le climat familial à table ? Y avait-il de la joie et de la bonne humeur ou bien des disputes ou encore un silence pesant ? La famille s’installait-elle devant la télé pour prendre ses repas ? Le parent prenait-il le temps de préparer un dîner avec amour ou bien était-ce une corvée ? Quels messages étaient véhiculés par la famille ? La diététique était-elle importante ? Trop importante ? Totalement ignorée ? Quel rapport au corps était transmis ?
Manger, c’est une façon de se donner de l’amour. Cela peut être un moyen d’apaiser ses émotions. Cela peut devenir une addiction.
80% des femmes sont au régime
80% des femmes sont au régime…les médias imposent aux femmes une image absolument impossible à atteindre. Difficile de se comparer aux femmes des magazines : un peu plus sur les hanches et la poitrine, un peu moins sur le ventre et les cuisses…et voilà ce que les petites filles ont sous les yeux et dans les oreilles : injonction de coller à une image de soit-disant perfection. Image d’un idéal de beauté imposé par qui ? Sommes-nous obligées d’accepter ces dictats ? N’est-ce pas violent ?
Une voie d’apaisement passe par l’écoute de son corps. Petit à petit, le corps va indiquer les aliments favorables ou non. Les attitudes plus justes. Sans excès. Un juste milieu, dans la douceur et le respect de son individualité. Un équilibre qui est propre à chacun d’entre nous. Cette écoute ne peut se produire si les schémas qui sous-tendent notre rapport à l’alimentation n’ont pas été visités. C’est pourquoi la plupart des régimes échouent. Car la vraie cause du dysfonctionnement n’est pas identifiée et soignée.
La véritable clé c’est d’apprendre à s’aimer et accepter son corps tel qu’il est. Ne plus adhérer à l’image du corps parfait. Le corps parfait c’est celui que vous avez ! Je vous invite à travailler sur vous avec le Son Sacré J’aime mon corps. En l’écoutant régulièrement, vous pourrez comprendre ce qui a construit votre rapport à l’alimentation et à votre corps et vous en défaire. Pour pouvoir enfin profiter d’un rapport à la nourriture libre et d’une relation de véritable amour à votre corps.
Comment sortir des troubles alimentaires ?
Pour la personne souffrant d’anorexie, il s’agira de travailler sur la blessure de rejet, l’acceptation du fait de prendre sa place, l’estime et l’image valorisée de soi, l’hypersensibilité, la haut-potentialité non reconnue, la difficulté de s’ancrer dans un monde considéré comme hostile… Pour la personne souffrant de boulimie, il sera bénéfique de prendre conscience de sa sensation de vide intérieur et de ses manques affectifs, de sa dépendance aux autres… Dans tous les cas, des schémas de dépendance sont à identifier et à soigner. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt mais progressivement, l’individu peut réharmoniser son rapport à la nourriture et par là-même l’amour et le respect qu’il porte à son corps.
Perdre du poids n’est pas toujours nécessaire. Parfois, le corps le demande. Cela dépend, il faut refaire confiance à son corps.
Perdre du poids pour certaines et certains rimera parfois avec perdre le poids qu’ils ont sur le dos, les fardeaux, les dénis et les regrets.
Il est clair en tout cas que la plupart des régimes ne donnent aucun résultat durable. En revanche, quand l’être s’harmonise intérieurement, le corps en bénéficie pleinement.
Le paragraphe de la perte du poids me parle; je viens de friser une pleurésie; je m’en sors mais avec 3 kg en moins, moi qui d’habitude suis plus facilement en prise qu’en perte … Merci pour cette belle explication qui, quelque part, me rassure; ce que j’ai perdu, c’est ce dont je devais vraisemblablement me débarrasser; belle journée et à bientôt, bisous